Doctorant

Alexia Rosso

ATER (2024-2025) Doctorante CDU avec avenant d’enseignement (2021-2024) Enseignante agrégée de l’Education Nationale (allemand)

Coordonnées

Corps

ATER (2024-2025) Doctorante CDU avec avenant d’enseignement (2021-2024) entre Enseignante agrégée de l’Education Nationale (allemand)

Discipline(s)

ALLEMAND

Discipline(s) enseignée(s)

Licence LLCE :

  • Version (L1, L2 et L3)
  • Littérature (L1 et L2)
  • Civilisation (L2)
  • Méthodologie de la civilisation (L1)

Licence LEA

  • Méthodologie (L1)
  • Grammaire appliquée à la traduction (L2)
  • Correspondance commerciale (L2)
  • Traduction à vue (L3)
  • Civilisation économique (L2)

Thèmes de recherche

  • Histoire sociale de la littérature
  • Modernité littéraire
  • Ecrivaines de langue allemande
  • Premier féminisme allemand
  • Sociologie de la littérature
  • Rapports entre textes et contexte

 

Activités / CV

Titre de la thèse :
La place et la question des femmes (Frauenfrage) dans le champ de la modernité intellectuelle et littéraire germanophone (1885-1914)
Année d'inscription : 2021-2022
Directeur·ice·s de la thèse : Christina Stange-Fayos et Dirk Weissmann
Résumé du projet de recherche :

Cette thèse entend aborder l’histoire de la formation de la modernité littéraire germanophones après la fondation de l’Empire allemand en examinant, si ce n’est un éventuel apport spécifique des écrivaines, quelle place celles-ci ont occupé dans ce processus. Je m’appuie pour ce faire sur un corpus de périodiques parus entre 1885 et 1914, composé de revue Die Gesellschaft (1885-1902), revue munichoise à l’initiative du publiciste Michael Georg Conrad, et Freie Bühne für modernes Leben/Neue Deutsche Rundschau (1890-1914), périodique berlinois rapidement perçu comme un concurrent du premier. Dans la mesure où ils visaient tous deux à faire de la langue allemande le vecteur d’une identité et d’une culture moderne, ils fournissent un aperçu de la diversité des sujets et des positions qui ont pu être portées par une partie des agents du champ littéraire et intellectuel de la bourgeoisie cultivée (Bildungsbürgertum).

Ces revues se réclamaient de la modernité au sens où leurs éditeurs aspiraient à proposer des contenus littéraires et culturels qui traitent de la réalité sociale. Aborder la question de la place des écrivaines dans la formation de la modernité littéraire à partir de périodiques pousse à emprunter une démarche sérielle : les publications des revues sont traitées sur un temps long et entendues comme des ensembles textuels dont la cohérence est entretenue par la ligne éditoriale du support, et entre lesquels peuvent se présenter des phénomènes d’échos, de répétition, de renvoi, mais aussi des contradictions. C’est justement la place des écrivaines dans cette écologie propre aux deux revues qui m’intéresse, afin de pouvoir dégager certaines tendances qui pourraient présenter des homologies avec la réalité extra-littéraire. J’observe si elles étaient plus représentées parmi certaines thématiques ou genres textuels précis, et essaie de comprendre comment les prises de positions défendues par les écrivaines s’articulent aux prétentions modernes et aux thèmes d’actualité traités dans les revues. J’évalue ainsi entre autres si leur présence dans ces revues est tributaire de leur genre et de leur expérience en tant que femmes dans la société du Kaiserreich.

Publications extraites de HAL affiliées à UT2J - Centre de Recherche et d'Études Germaniques (CREG)