Journée d'études doctorale "Sprache(n) und Grenze(n)/Sprachgrenzen" / "Frontières linguistiques – langue(s) et frontière(s)"

Rapport sur les journées d’études doctorales franco-allemandes du CREG « Langue(s) et frontière(s) / frontières linguistiques : l’art de la traduction, dialecte et littérature, plurilinguisme littéraire » du 25/26 mai 2023

Les journées d’études doctorales franco-allemandes consacrées au thème « Langue(s) et frontière(s) / frontières linguistiques : l’art de la traduction, dialecte et littérature, plurilinguisme littéraire » se sont déroulées en ligne et à la Maison de la Recherche (UT2J) du 25 au 26 mai 2023. Elles ont été organisées par trois doctorant.e.s du CREG : Simone LETTNER (en
cotutelle avec l’université Paris Lodron de Salzbourg), Geronimo GROH et Jasmin BERGER (en cotutelle avec l’université de Fulda).

Le premier panel, « Mouvements et pérégrinations linguistiques à travers les frontières / Grenzüberschreitende Sprach- und Wanderbewegungen », a été introduit le jeudi 25 mai en début d’après-midi par l’intervention de Madgalena MÜHLBOCK (Klagenfurt) qui portait sur les imaginaires pacifiques polyphoniques chez Judith Schalansky (*1980) et plus particulièrement sur l’œuvre « Atlas des îles abandonnées » (éd. allemande 2009). Le deuxième participant, Nishant K. NARAYANAN, connecté depuis Hyderabad, a présenté l’idée ironique et polémique d’un allemand simplifié décrit dans le livre « L’allemand pour tous » (éd. allemande 2019) d’Abbas Khider (*1973). Jean Portante (*1950), l’auteur présenté par Gabriel LABRIE (Montréal), a écrit sur l’identité plurilingue dans son ouvrage Mrs Haroy ou la mémoire de la baleine (1993) dont le titre fait allusion au personnage métaphorique d’une baleine qui plongea dans la mer tout en gardant ses poumons. Ce premier panel s’est conclu par l’intervention de Simone LETTNER (Toulouse / Salzbourg) qui avait pour sujet l’utilisation du dialecte moyen-bavarois dans deux œuvres de Stefan Zweig (1881–1942) écrites pendant son exil : La pitié dangereuse (1939) et Clarissa (éd. allemande 1990).

Le deuxième panel, « La pratique de la traduction d'hier à aujourd'hui / AngewandteÜbersetzungspraxis heute und früher », a été inauguré le matin du 26 mai (vendredi) par la communication de Hans BAUMANN (Tübingen) qui a donné un aperçu de l'importance du latin comme langue de médiation dans l'enseignement du français au début de l'époque moderne. Solène SCHERER (Metz) s’est ensuite exprimée sur la difficulté de traduire et de transcrire les mots et les concepts du patrimoine. La contribution de Natalie BELLA (Fulda) portait sur la pratique de traduction des interprètes qui doivent fournir à la fois des efforts culturels et linguistiques au sein des centres d’accueil et des services administratifs dans lesquels ils travaillent. Enfin, Jasmin BERGER (Toulouse / Fulda) s'est penchée sur le défi que représente la traduction en allemand standard et en dialecte hessois des particularités culturelles des bandes dessinées Astérix.

Le troisième panel, intitulé „Débats et discours théoriques sur les transferts linguistiques vs. les transferts linguistiques dans les débats et les discours théoriques“, s’est ouvert le 26 mai en
début d’après-midi sur les propos de Caio LEE (Valence) qui s’est concentré sur le complexe thématique de l’exil, de la transformation et de la traduction dans l’oeuvre Minimalia Morali
(1951) de Theodor Adorno. Astrid SEEGER (Metz) a ensuite étudié la pratique de la traduction et les réflexions traductologiques de Walter Benjamin qui considérait cet art de la. transposition comme un déplacement à travers des espaces de seuil. Marlena JAKOBS (Berlin) a proposé une analyse des réflexions linguistiques et des efforts entrepris par des érudits germano-belges pour permettre l’émergence d’une langue littéraire bas-allemande transnationale. Le troisième panel s’est terminé sur les mots de Geronimo GROH qui a décrit l’application d’idéaux stilistiques de l’âge classique sur la pratique de la traduction au début du XVIIIe siècle en s’appuyant sur l’exemple d’une épigramme française traduite en allemand.

Nous remercions tout particulièrement les membres du comité scientifique (Matthias KLEMM; Jacques LAJARRIGE ; Hélène LECLERC ; Catherine MAZELLIER-LAJARRIGE ; Werner
MICHLER) de leur soutien ainsi que les modératrices Alexia ROSSO (Panel 1), Sophie CHADELLE (panel 2) et Fiona O’DONNELL (Panel 3) d’avoir gentiment accepté de modérer leur panel respectif. Nous exprimons également notre gratitude envers tous/toutes les participant.e.s et tous les auditeurs/auditrices qui ont contribué à ce que cette manifestation
scientifique internationale soit menée à bien.
 

Bericht zur deutsch-französischen Doktorand*innen-Tagung des CREG „Sprache(n) und Grenze(n)/Sprachgrenzen: Übersetzen, Dialekt und Literatur, literarische Mehrsprachigkeit“ am 25./26. Mai 2023


Die diesjährige deutsch-französische Doktorand*innen-Tagung des CREG mit dem Titel „Sprache(n) und Grenze(n)/Sprachgrenzen: Übersetzen, Dialekt und Literatur, literarische Mehrsprachigkeit“ fand am 25. und 26. Mai 2023 in der Maison de la Recherche (UT2J) und online statt. Organisiert wurde sie von drei Doktorand*innen des CREG: Simone LETTNER (Cotuelle mit der Paris Lodron Universität Salzburg), Geronimo GROH und Jasmin BERGER (Cotutelle mit der Hochschule Fulda).

Das erste Panel am Nachmittag des 25. Mai (Donnerstag) trug den Titel „Grenzüberschreitende Sprach- und Wanderbewegungen / Mouvements et pérégrinations linguistiques à travers les frontières“. Magdalena MÜHLBÖCK (Klagenfurt) hat die Thematik mit einem Beitrag über polyphone Pazifikimaginationen bei Judith Schalansky (*1980), insbesondere in ihrem „Atlas der abgelegenen Inseln“ (2009), eröffnet. Der zweite Teilnehmer, Nishant K. NARAYANAN, hat, online aus Hyderabad zugeschaltet, die ironische und polemische Idee eines vereinfachten Deutsch im Buch „Deutsch für alle“ (2019) von Abbas Khider (*1973) vorgestellt. Der dritte Autor, dem sich dieses Panel zuwandte, war Jean Portante (*1950), der in Mrs Haroy ou la mémoire de la baleine (1993) über die plurilinguale Identität schreibt und als metaphorischen Bezug den Wal heranzieht, der ins Meer ging und dabei aber die Lungen behielt, wovon Gabriel LABRIE (Montréal) berichtete. Das Panel wurde durch einen Beitrag von Simone LETTNER (Toulouse / Salzburg) über den Gebrauch des Mittelbairischen in zwei Exilwerken Stefan Zweigs (1881–1942), Ungeduld des Herzens (1939) und Clarissa (1990) abgeschlossen.

Im zweiten Panel „Angewandte Übersetzungspraxis heute und früher / La pratique de la traduction d’hier à aujourd’hui“ am Vormittag des 26. Mai (Freitag) gab Hans BAUMANN (Tübingen) zunächst einen Einblick in die Bedeutung des Lateinischen als Vermittlungssprache im frühneuzeitlichen Französischunterricht. Solène SCHERER (Metz) referierte anschließend über die Schwierigkeit, Wörter und Begriffe der Denkmalpflege zu übersetzen und zu übertragen. Der Beitrag von Natalie BELLA (Fulda) handelte von der Übersetzungspraxis der Dolmetscher*innen, die in ihrer Behördenarbeit sowohl sprachliche als auch kulturelle Übersetzungsarbeit leisten. Schließlich widmete sich Jasmin BERGER (Toulouse / Fulda) den Herausforderungen bei der Übersetzung kultureller Besonderheiten von Asterix-Comics in die deutsche Standardsprache und den hessischen Dialekt.

Das dritte Panel „Diskurse und Theorien über Sprachtransfer und Sprachtransfer in Diskursen und Theorien“ wurde am frühen Nachmittag des 26. Mai mit einem Beitrag von Caio LEE (Valencia) eröffnet, der den Themenkomplex „Exil, Verwandlung und Übersetzung“ in Theodor Adornos Werk Minimalia Moralia (1951) untersuchte. Astrid SEEGER (Metz / Saarbrücken) befasste sich eingehend mit der Übersetzungstheorie und -praxis Walter Benjamins, der diese Kunst des Übertragens mit einem Gang durch einen Schwellenraum assoziierte. Anschließend beschrieb Marlena JAKOBS (Berlin) die von deutschen und belgischen Gelehrten unternommenen Versuche und Bemühungen um die Herausbildung einer transnationalen niederdeutschen Literatursprache. Schließlich stellte Geronimo GROH (Toulouse) die konkrete Anwendung frühneuzeitlicher Stilideale auf die Übersetzungspraxis des frühen 18. Jahrhunderts am Beispiel eines aus dem Französischen ins Deutsche übertragenen Epigramms dar.

Ein besonderer Dank gilt den Mitgliedern des wissenschaftlichen Komitees (Matthias KLEMM; Jacques LAJARRIGE; Hélène LECLERC; Catherine MAZELLIER-LAJARRIGE; Werner MICHLER) für ihre Unterstützung, den Moderatorinnen Alexia ROSSO (Panel 1), Sophie CHADELLE (Panel 2) und Fiona O’DONNELL (Panel 3) für die Bereitschaft, durch die Veranstaltung zu führen, sowie allen Vortragenden und Teilnehmenden für die gelungene internationale Veranstaltung. Die Publikation eines Tagungsbandes ist in Vorbereitung.