Völkische Weltanschauung und Bewegung. Ursprünge, Entwicklung, Wirkung / Idéologie et mouvement "völkisch". Origine, développement et influence

Publié le 28 février 2011 Mis à jour le 26 février 2021
le 16 mars 2011
A partir de 18h
Salle G212, Université Paul Valéry - Montpellier III

Conférence en allemand par le professeur Uwe Puschner (Institut Friedrich Meinecke, Université Libre de Berlin, organisée par le CREG (UPV)

    Die völkische Bewegung ist Teil der Vorgeschichte des Nationalsozialismus, der insbesondere aus ihrem ideologischen Potential schöpft. Dabei war und blieb die im ausgehenden 19. Jahrhundert entstehende völkische Bewegung, auch wenn es personelle und institutionelle Überschneidungen mit dem Nationalsozialismus gab, auch über 1933 ein eigenständiges Phänomen. Wie der Begriff der Bewegung nahelegt, kennzeichnet die völkische Bewegung eine organisatorisch wie ideologisch offene Struktur. Antisemiten, Alldeutsche, Kultur- und Lebensreformer und religiöse Erneuerer finden sich in ihr, die auf der Grundlage einer fundamentalen Kritik an der Industriegesellschaft und einer spezifischen Rassenideologie ein gemeinsamer Gesinnungskern verband. Vom Beginn des 20. Jahrhunderts an und vornehmlich nach dem Ersten Weltkrieg gelang es der völkischen Agitation eine breite und vornehmlich bürgerliche Öffentlichkeit zu erreichen und Anhänger zu rekrutieren. Die völkische Bewegung ging zwar mit dem Nationalsozialismus unter, gleichwohl lassen sich nach 1945 Neuanfänge einzelner Organisationen nachweisen wie auch das Fortleben völkischen Gedankengutes und dies nicht nur im Rechtsextremismus.


    D'un point de vue historique, le mouvement « völkisch » a précédé le national-socialisme, lequel puise d'ailleurs dans son potentiel idéologique. Le mouvement « völkisch », qui naquit à la fin du XIXe siècle, fut et resta néanmoins, malgré quelques recoupements avec le national-socialisme, un phénomène autonome. Comme le suggère le qualificatif même du mouvement, ce dernier se caractérise par une structure ouverte tant du point de vue de son organisation que de son idéologie. On retrouve en son sein des antisémites, des pangermanistes, des adeptes de réformes culturelles et existentielles ainsi que des artisans d'un renouveau religieux, tous unis par un noyau idéologique commun fondé sur une critique fondamentale à l'égard de la société industrielle et sur une idéologie raciale spécifique. A partir du début du XXe siècle et surtout après la Première Guerre mondiale, les agitateurs « völkisch » réussirent à atteindre un public large et essentiellement bourgeois, et à y recruter des adeptes. Certes, le mouvement « völkisch » disparut avec le nationalsocialisme, néanmoins on constate après 1945 la résurgence d'organisations singulières ainsi que la persistance du patrimoine culturel « völkisch », et cela non seulement dans l'extrême-droite.