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Traduction et recherche. Traduire ce qui a disparu
Publié le 21 juillet 2017 – Mis à jour le 31 janvier 2018
du 31 janvier 2018 au 7 mars 2018
31 janvier, 7 février, 14 février, 7 mars 2018
14h à 17h
Maison de la recherche, D3114h à 17h
Séminaire doctoral ALLPH@
2018 / Volet 1 – Traduire les paysages perdus
Responsable scientifique : H. Inderwildi
Programme des interventions :
- Corinne Bonnet (PLH) : « Traduire les mythologies fondatrices : entre Jérusalem et Byblos » (31. 1. 2018)
- Solange Hibbs (FRAMESPA) : « La traduction comme expérience de l’exil, du déracinement et de l’origine défunte » (7. 2. 2018)
- Hilda Inderwildi (CREG-EA 4151) : « Mots et images des géographies disparues de Berlin et du bloc Est : traduire les utopies » (14. 2. 2018)
- Jean-Christophe Goddard (ERRAPHIS) : « Traduire en français ce qui est perdu : pratiques d’assimilation et de contre-assimilation francophones » (7. 3. 2018)
« La langue du monde, c’est la traduction – »
Barbara Cassin
L’approche critique des œuvres, la production d’idées à leur sujet, n’est possible que si les textes sont accessibles. Ainsi la traduction est-elle l’une des sources indispensables à laquelle s’alimentent la réflexion des chercheurs et leurs différentes lectures. Le séminaire « Traduction et recherche : Traduire ce qui a disparu » propose d’approcher et de saisir les modalités du déploiement traductif dans le sensible, ainsi que sa faculté de reliance des cultures, en deux volets : à l’exemple des paysages perdus puis à celui des arrière-plans religieux tombés dans l’oubli.
Comment la traduction opère-t-elle pour les paysages disparus la construction d’un commun, au jointement des espaces de pensée, des cultures et des langues mises en jeu, par-delà les écarts temporels, les espaces publics et les idéologies ? L’enjeu du premier volet de notre séminaire sera de réfléchir à la traduction des paysages et des lieux comme espaces possibles, magiques, de la rencontre de soi avec soi dans le passé et dans le présent, comme vecteurs d’identité porteurs de significations fortes. « Devine ce que je vois que tu ne vois pas, ce que tu vois que je ne vois pas », c’est sur ce mode, et de ce point de vue, que nous interrogerons la relation du traducteur à l’auteur et son œuvre, ainsi qu’à sa propre traduction/recréation.