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Rencontre avec Laure Gauthier pour son œuvre « Marie Weiss Rot »
Publié le 12 mars 2014 – Mis à jour le 26 janvier 2023
le 26 mars 2014
à 20h30
Espace Croix-Baragnon, ToulouseUne rencontre avec Laure Gauthier pour son œuvre marie weiss rot aura lieu le 26 mars 2014 (à 20h30) dans le cadre des soirées Mauvaises Herbes sur le thème « Frontière(s) ; lecture bilingue dirigée par Ruth Orthmann avec Katja Krüger et Yves Gourvil. Animée par Hilda Inderwildi.
L'auteur
Les recherches de Laure Gauthier portent notamment sur la géographie musicale de l’espace germanophone (Mélodies urbaines, codirigé avec M. Traversier, Paris, PUPS, 2008 ; L’opéra à Hambourg, Paris, PUPS, 2010 etc.) et sur l’esthétique des arts pluriels, aux confins des disciplines artistiques. Comme dans ses recherches, ses textes dramatiques interrogent le lien entre les arts et la façon de faire sortir le langage de ses gonds, de l’arracher à la géographie et de faire trembler la syntaxe. Elle interroge l’espace poétique entre les langues, déconstruit les oppositions entre les genres afin d’inventer une langue musicale qui se nourrit de la banalité quotidienne pour tenter de lui donner un nouveau tempo, inquiétant, étrange et (auto-)ironique.
La pièce
Son premier texte dramatique marie weiss rot / marie blanc rouge – où la langue allemande et française coexistent – est un drame bourgeois des temps modernes dans lequel 4 protagonistes aiment sans être aimés en retour. La voix de marie menace d’être étouffée; les voix figées d’Albert, de Frédéric et de Christine sont autant de contrepoints à la sienne. Épicentre du projet, marie a d’emblée compris que la langue maternelle est la langue de l’autre, elle parle une langue non maternelle – l'allemand – pour arracher la langue à la géographie. Surgit ce que marie appelle une « poésie de couloir », une langue entre les langues, parlée par les poètes et les migrants. Il ne s’agit plus d’une poésie des terroirs, mais d’un chant déraciné.
L'artiste
Ruth Orthmann, franco-allemande, est titulaire d’une maîtrise de lettres et a été formée comme comédienne par Antoine Vitez. Elle a joué sous la direction de Michel Rostain, Eloi Recoing, Yannis Kokkos et André Engel. Collaboratrice à la mise en scène et dramaturge, elle travaille régulièrement avec Jonathan Miller, Jean-Louis Martinoty, Jean-Louis Martinelli, Jorge Lavelli, André Engel, en France comme à l’international. Ruth Orthmann a notamment traduit le théâtre complet de Heinrich von Kleist, des œuvres de Wedekind, de Brecht, d’Ibsen, du théâtre contemporain et des livrets d’opéra. Comme dramaturge, elle a récemment écrit une nouvelle version des dialogues parlés de « Oberon » de C.M. von Weber pour le Théâtre du Capitole à Toulouse. Parmi ses projets figurent la mise en scène de marie weiss rot de Laure Gauthier. En tant que comédienne et collaboratrice artistique, elle vient de participer aux montages de pièces de Horvath avec André Engel, spectacle qui a été présenté au TNT à Toulouse en décembre 2013.
Les recherches de Laure Gauthier portent notamment sur la géographie musicale de l’espace germanophone (Mélodies urbaines, codirigé avec M. Traversier, Paris, PUPS, 2008 ; L’opéra à Hambourg, Paris, PUPS, 2010 etc.) et sur l’esthétique des arts pluriels, aux confins des disciplines artistiques. Comme dans ses recherches, ses textes dramatiques interrogent le lien entre les arts et la façon de faire sortir le langage de ses gonds, de l’arracher à la géographie et de faire trembler la syntaxe. Elle interroge l’espace poétique entre les langues, déconstruit les oppositions entre les genres afin d’inventer une langue musicale qui se nourrit de la banalité quotidienne pour tenter de lui donner un nouveau tempo, inquiétant, étrange et (auto-)ironique.
La pièce
Son premier texte dramatique marie weiss rot / marie blanc rouge – où la langue allemande et française coexistent – est un drame bourgeois des temps modernes dans lequel 4 protagonistes aiment sans être aimés en retour. La voix de marie menace d’être étouffée; les voix figées d’Albert, de Frédéric et de Christine sont autant de contrepoints à la sienne. Épicentre du projet, marie a d’emblée compris que la langue maternelle est la langue de l’autre, elle parle une langue non maternelle – l'allemand – pour arracher la langue à la géographie. Surgit ce que marie appelle une « poésie de couloir », une langue entre les langues, parlée par les poètes et les migrants. Il ne s’agit plus d’une poésie des terroirs, mais d’un chant déraciné.
L'artiste
Ruth Orthmann, franco-allemande, est titulaire d’une maîtrise de lettres et a été formée comme comédienne par Antoine Vitez. Elle a joué sous la direction de Michel Rostain, Eloi Recoing, Yannis Kokkos et André Engel. Collaboratrice à la mise en scène et dramaturge, elle travaille régulièrement avec Jonathan Miller, Jean-Louis Martinoty, Jean-Louis Martinelli, Jorge Lavelli, André Engel, en France comme à l’international. Ruth Orthmann a notamment traduit le théâtre complet de Heinrich von Kleist, des œuvres de Wedekind, de Brecht, d’Ibsen, du théâtre contemporain et des livrets d’opéra. Comme dramaturge, elle a récemment écrit une nouvelle version des dialogues parlés de « Oberon » de C.M. von Weber pour le Théâtre du Capitole à Toulouse. Parmi ses projets figurent la mise en scène de marie weiss rot de Laure Gauthier. En tant que comédienne et collaboratrice artistique, elle vient de participer aux montages de pièces de Horvath avec André Engel, spectacle qui a été présenté au TNT à Toulouse en décembre 2013.