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Rencontre avec l’autrice Caren Jeß : "Questions de genres"
CRL
En présence de la traductrice Pauline Fois et de la metteuse en scène Katharina Stalder, Modération par Catherine Mazellier-Lajarrige, directrice des collections « Nouvelles Scènes ». Discussion en allemand et français, traduction assurée. Diffusion de la création sonore "Pinkson" (sous la direction de Jean-Jacques Mateu, atelier Dramaphonie du CIAM)
Dans le cadre du festival Universcènes, le CREG et la Section d’allemand de l’UT2J reçoivent la dramaturge, Caren Jeß, pour une rencontre-débat avec la traductrice de sa pièce Bookpink/Pinkson, publiée en bilingue dans la collection « Nouvelles Scènes – Allemand » (PUM) et mise en scène par Katharina Stalder (Cie La Vieille Dame/ L’AmbiguË), le 6 et 7 avril à 18h30 à Toulouse.
La discussion s’articulera aux questions de genres, entendues au sens de gender et comprenant le jeu avec les genres en art. Elle est ouverte à un public large, non lié aux études théâtrales, germaniques ou traductologiques, mais à toute personne intéressée par les questions de genre, ayant assisté ou prévoyant d’assister à la déambulation théâtrale que proposent la metteuse en scène Katharina Stalder et la Cie de la Vieille Dame à l'occasion d'Universcènes.
Née en 1985 non loin du Danemark, à Eckernförde dans le Schleswig-Holstein, où l’on parle « Plattdeutsch » (bas allemand), Caren Jeß se fait connaître comme dramaturge en 2017 avec sa première pièce Deine Mutter oder Der Schrei der Möwe (« Ta mère, ou le Cri de la mouette ») qui est primée au festival d’Osnabrück. Au rythme d’au moins une pièce par an, elle s’affirme depuis lors comme l’une des étoiles montantes du théâtre allemand. Sa deuxième pièce, « l’abrégé dramatique » Bookpink/Pinkson, donnée pour la première fois en 2018, lui vaut successivement la résidence du Prix d’encouragement théâtral de la ville de Munich, une invitation au festival de Mülheim et le titre de Jeune auteur·ice dramatique de l’année 2020. Son invitation à Toulouse est un prolongement.
Prolixe, l’écrivaine a signé plus d’une dizaine d’œuvres qui interrogent les filiations, le sentiment d’appartenance à une famille, un groupe ou une communauté, les marginalités et le genre. Toutes traitent de métamorphoses et font la part belle aux animaux dans un théâtre allégorique inspiré par le rococo. Leur tonalité est généralement comique, si ce n’est férocement drôle.