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„Ich wohne nicht, ich lebe“ Aspekte von Akkulturation und Transnationalität im Exil.
Publié le 21. März 2014 – Mis à jour le 5. März 2021
le 30. März 2011
ab 18h
Université Paul Valéry - Montpellier IIIVortrag von Georg Pichler (Universität Alcalá, Madrid)
Mit einigen wenigen Ausnahmen hat die germanistische Exilforschung bis vor kurzem vornehmlich historische, soziale und literaturtheoretische Fragen analysiert und aus verständlichen Gründen versucht, die Biographien der unfreiwillig Ausgewanderten nachzuzeichnen. Zugleich wurde das Exil meist allein von einem eigenkulturellen Standpunkt aus beschrieben, interkulturelle Aspekte, Fragen des Kulturtransfers, einer Transnationalität und nach der Rolle der Exilanten als Kulturmittler rückten erst in den letzten Jahren stärker in den Mittelpunkt. Und auch die von den postkolonialen. Theorien aufgeworfenen Problemstellungen wurden bislang erst in Ansätzen auf die Exilliteratur angewandt, obwohl sich hier ein weites Feld auftut, das sich mit Schlagworten wie third space und kulturelle Übersetzung umreißen lässt. Das Exil stellt eine spezifische Form der Akkulturation und der Transnationalität dar und befindet sich zwischen der Reiseliteratur und der Migrantenliteratur: Einerseits ist das Leben in der anderen Kultur nicht selbst gewählt, sondern aus politischen oder rassischen Gründen erzwungen, selbst die Wahl des Ziellandes beruht oft auf Zufall und politischen Konjunkturen. Andererseits ist die Perspektive des Exils die von Menschen, die in ihre Heimat zurückkehren wollen und sich eher in Ausnahmefällen in dem neuen Land endgültig niederlassen. Bleiben sie aber im neuen Land, so stehen sie vor der schwierigen Aufgabe, sich eine kulturell neue, hybride Identität anzueignen und sich zugleich auch in Hinsicht auf nationale Kategorien und Zugehörigkeiten neu zu definieren. Die Formen der Aneignung der neuen Kultur bietet ein breites Spektrum, das von der Verweigerung, Sprache und Kultur zu lernen, bis zur Identifikation damit, zum Namens- und Sprachwechsel reicht. Diese verschiedenen Formen von Akkulturation und Transnationalität sollen anhand von Beispielen verschiedener Autorinnen und Autoren dargestellt werden, wobei der Schwerpunkt auf den deutschsprachigen Exil der dreißiger und vierziger Jahre liegt.
Jusqu'à une date récente et hormis quelques exceptions, les chercheurs germanistes qui se sont intéressés à l'exil l'ont surtout fait dans une perspective historique, sociale et littéraire, laissant à l'arrière-plan les questions d'interculturalité, de transfert culturel ou de transnationalité. Or l'exil constitue une forme spécifique d'acculturation et de transnationalité. La littérature qu'il produit se situe entre littérature de voyage et littérature de migrants. D'une part, la vie dans une culture étrangère n'est pas délibérément choisie, mais imposée pour des raisons politiques ou raciales, et le choix du pays de l'exil lui-même dépend souvent du hasard ou d'une conjoncture politique. D'autre part, la perspective de l'exil est celle d'hommes et de femmes qui veulent retourner dans leur pays et qui ne s'installent que rarement de manière définitive dans le pays d'accueil. Mais s'ils restent dans ce pays ils se trouvent confrontés à la tâche difficile de s'approprier une nouvelle identité hybride et de se redéfinir en fonction de nouvelles catégories. L'attitude par rapport à la nouvelle culture peut aller du refus jusqu'à l'identification, voire jusqu'à un changement de nom et de langue. On présentera ces différentes formes d'acculturation et de transnationalité surtout à travers l'exemple d'auteurs allemands qui durent s'exiler pendant les années 1930 et 1940.
Jusqu'à une date récente et hormis quelques exceptions, les chercheurs germanistes qui se sont intéressés à l'exil l'ont surtout fait dans une perspective historique, sociale et littéraire, laissant à l'arrière-plan les questions d'interculturalité, de transfert culturel ou de transnationalité. Or l'exil constitue une forme spécifique d'acculturation et de transnationalité. La littérature qu'il produit se situe entre littérature de voyage et littérature de migrants. D'une part, la vie dans une culture étrangère n'est pas délibérément choisie, mais imposée pour des raisons politiques ou raciales, et le choix du pays de l'exil lui-même dépend souvent du hasard ou d'une conjoncture politique. D'autre part, la perspective de l'exil est celle d'hommes et de femmes qui veulent retourner dans leur pays et qui ne s'installent que rarement de manière définitive dans le pays d'accueil. Mais s'ils restent dans ce pays ils se trouvent confrontés à la tâche difficile de s'approprier une nouvelle identité hybride et de se redéfinir en fonction de nouvelles catégories. L'attitude par rapport à la nouvelle culture peut aller du refus jusqu'à l'identification, voire jusqu'à un changement de nom et de langue. On présentera ces différentes formes d'acculturation et de transnationalité surtout à travers l'exemple d'auteurs allemands qui durent s'exiler pendant les années 1930 et 1940.