“L’arrière” (die Heimatfront) durant la Première Guerre mondiale

Publié le 16 septembre 2018 Mis à jour le 7 septembre 2019
du 10 septembre 2018 au 2 octobre 2018
Mardi 2 octobre 2018 à 14h
Université Toulouse Jean-Jaurès
Maison de la Recherche – Amphi 417 – Université Jean Jaurès

Conférence de Christina Stange-Fayos et de Nina Régis

                     Dans le cadre du programme CREG « Patrimoines nomades »

Avec le soutien de l’Institut IRPALL

 

“L’arrière” (die Heimatfront) durant la Première Guerre mondiale

 

Conférence par

Christina Stange-Fayos (PR, civilisation allemande)

Nina Régis (CDU, civilisation allemande)

Mardi 2 octobre 2018 à 14h

Maison de la Recherche – Amphi 417 – Université Jean Jaurès

 

 Le mouvement des femmes allemand fait partie des grands mouvements de réforme sociale du long xixe siècle. Il collaborait avec les féministes des autres nations (notamment aussi les françaises), et ce, depuis les débuts de « l’Internationale féministe » ─ laquelle était également pacifiste. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale conduisit cependant ces femmes organisées en associations sous l’égide du BDF (Bund Deutscher Frauen) à conclure de nouvelles alliances, plus nationales. La conférence de C. Stange-Fayos analysera ce changement de paradigme par le biais du plus important organe de presse des « modérées » (c’est-à-dire de l’écrasante majorité des féministes de l’époque), à savoir le mensuel DIE FRAU, mensuel pour les problèmes de la vie féminine de notre époque, pendant la Première Guerre mondiale.

Objet aux multiples facettes culturelles, religieuses et symboliques, les représentations textuelles et iconographiques du pain connaissent une effervescence particulière entre 1914 et 1918 en Allemagne. Le pain de guerre est la matière d’une instrumentalisation politique à échelle nationale. Il s’agira pour N. RÉgis de définir les effets de l’utilisation moralisatrice d’un aliment sur la politique du pain, sa production, sa distribution, sa consommation d’une part, sur la gestuelle, les nouvelles pratiques et les questions identitaires y étant liées d’autre part.

Les interventions seront suivies d’un débat avec le public.