La littérature peut-elle rendre témoignage? Aspects poétologiques et politiques de l’œuvre de Herta Müller

Publié le 20 novembre 2013 Mis à jour le 18 février 2022
du 22 novembre 2012 au 24 novembre 2012 Université Paul Valéry, Site Saint-Charles

Colloque international

Le CREG (Centre de Recherches et d’Études Germaniques) organise du 22 au 24 novembre un colloque international consacré à Herta Müller, prix Nobel de littérature 2009.

Écrivain roumain de langue maternelle allemande, née dans le Banat, Herta Müller a fait dès son enfance l’expérience de l’appartenance à une culture minoritaire. Mais loin de s’identifier à cette culture, elle en perçoit le caractère oppressant et contraignant. Dans son premier recueil de nouvelles, Niederungen (1982), elle dénonce la brutalité et l’intolérance qui règne dans un petit village allemand. Dans ses romans ultérieurs, elle évoque le mal être des Allemands du Banat qui s’efforcent de fuir le pays pour échapper à la dictature ou bien encore elle décrit les méthodes utilisées par le pouvoir dominant et ses services secrets pour anéantir toute forme d’opposition et de résistance. Dans toutes ses œuvres, Herta Müller met en œuvre, peu ou prou, ce qu’on a pu appeler une « esthétique de la résistance ». Le colloque aura pour objectif principal de cerner et de déterminer les enjeux, les ressorts, les modalités et les formes d’expression d’une telle esthétique.

Programme

Contact : Dorle Merchiers (dorothee.merchiers@univ-montp3.fr)